vendredi 24 février 2017

Génération K Tome 1

Couverture : Génération K, tome 1
# AUTEUR : Marine Carteron # ÉDITION : Rouergue   # PAGES : 303

  • RÉSUMÉ :
Kassandre, Georges et Mina.
Trois jeunes que tous oppose mais aux destins liés.
Séparés par leur naissance et leur milieu social,
ils ont en commun un ADN unique à l'origine
de leurs pouvoirs .
Un ADN qui attise bien des convoitises
et va les obliger à fuir pour sauver leur vie.
Ka l'aristocrate, Mina la fille de domestique
et Georges le fils de personne ne le savent
pas encore mais ils ne sont pas seuls. 
Ils sont la Génération K.


  • MON AVIS :  

Emprunté à la bibliothèque par curiosité, j'ai tout de suite accroché avec le livre. J'avais un peu été choquée de voir la mention " à partir de 13 ans" mais après lecture, je confirme que la mention déposé par les bibliothécaire est justifié.
En effet, l'histoire est très addictive, pleine d'actions et de rebondissements mais petit bémol, elle est composée de certains passages sanglants et très ou trop détaillés (pour les jeunes et pour les âmes sensibles).
Les personnages sont très bien définis avec des caractères différents, se qui donne un bon ensemble. J'apprécie particulièrement Ka, jeune fille aristocrate rebelle et avec un sacré caractère de cochon. Le personnage avec lequel j'ai le moins accroché est Jarod. Mais je n'en dit pas plus et vous laisse découvrir cette lecture si vous apprécier le genre fantastique.
N'hésitez pas à me donner votre avis sur ce livre en commentaire et si vous allez continuer la trilogie ou pas. Pour ma part, je pense me laisser tenter par la suite.

  • EXTRAIT :

Ka :

  Comme je vois son reflet s'agiter dans le miroir, je sais qu'elle rajoute tout un tas de truc chiants à propos de moi mais je n'écoute pas et me contente de regarder les mouvements que font ses lèvres siliconées en pensant à Donald Duck ; parce que quand ma mère me parle c'est ce que j'entends : le bla-bla incompréhensible du canard de Disney.
  Du coup, je pense à autre chose et je comprends enfin ce qui me dérange depuis tout à l'heure : sans mon cuir noir, mes clous et mon maquillage j'ai perdu mon armure, j'ai l'impression d'être à poil dans la peau d'une autre et c'est l'horreur.
  En fait, j'ai un peu honte de me l'avouer mais j'ai peur.
  Peur de ce fichu bal et de ceux qui m'attendent en bas : toute la jeunesse bien née d'Europe, deux cent vingt-deux personnes exactement.
  Je le sais car en me concentrant je peux compter les battements de leurs cœurs, je peux même distinguer ceux de mon père, plus lents, plus froids.


  •   NOTE : 18/20